Le 11 juillet, des groupes de personnes se sont rassemblés en divers endroits du pays pour « protester contre la dictature » à Cuba. C'était notamment le cas à San Antonio de los Baños, une ville située à 30 km de La Havane. Le président Diaz Canel s'y est rendu pour s'entretenir avec les habitants (photo) et, dans une allocution télévisée, a appelé les Cubains à descendre, eux aussi, dans la rue pour montrer qu'ils soutiennent leur révolution. Et les Cubains l’ont fait en masse.
L’élection d’un nouveau président des États-Unis n’a malheureusement pas modifié la politique anti-cubaine de ce pays et ses mesures punitives, sous prétexte d’absence de coopération contre le terrorisme, menées à grand renfort de milliards de dollars.
Pour la 29ème fois et avec une majorité écrasante de 184 voix pour, 2 contre (Etats-Unis et Israël) et 3 abstentions (Brasil, Ukraine, Colombie), l'Assemblée Générale des Nations Unies a condamné le blocus économique et financier des Etats Unis contre Cuba. Avec ce vote d'opposition des Etats Unis, il est clair que le Président Biden n'a pas l'intention d'assouplir rapidement les sanctions contre Cuba. Selon l'envoyé américain, "les sanctions sont un moyen pour forcer des changements démocratiques".
Le 23 juin '21 l'Assemblée Générale des Nations Unies vote la résolution cubaine contre le blocus. Dans une lettre ouverte à Ch. Michel et U. von der Leyen nous demandons que l'UE augmente la pression sur les Etats-Unis.