En juin, le monde entier a voté contre le blocus illégal de Cuba imposé par les États-Unis. Le régime étouffant de sanctions éonomiques et fiancières contre l'île socialiste des Caraïbes a encore été renforcé sous l'ancien président Trump. l'impact, en pleine pandémie, se fait sérieusement ressentier dans la vie quotidienne des Cubains.
Jean Van de Maele, ancien responsable de formation au syndicat de la métallurgie, vit à Cuba depuis des anneées et nous apportera son témoignage.
Au vue des manifestations qui ont eu lieu ce dimanche 11 juillet 2021 à Cuba, Washington a averti de ne pas recourir à la force contre les milliers de manifestants. "Les Etats-Unis soutiennent la liberté d'expression et d'association à Cuba et condamneront fermement tout acte de violence... contre des manifestants pacifiques exerçant leurs droits universels", a déclaré Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden, sur Twitter.
Le 11 juillet, des groupes de personnes se sont rassemblés en divers endroits du pays pour « protester contre la dictature » à Cuba. C'était notamment le cas à San Antonio de los Baños, une ville située à 30 km de La Havane. Le président Diaz Canel s'y est rendu pour s'entretenir avec les habitants (photo) et, dans une allocution télévisée, a appelé les Cubains à descendre, eux aussi, dans la rue pour montrer qu'ils soutiennent leur révolution. Et les Cubains l’ont fait en masse.
L’élection d’un nouveau président des États-Unis n’a malheureusement pas modifié la politique anti-cubaine de ce pays et ses mesures punitives, sous prétexte d’absence de coopération contre le terrorisme, menées à grand renfort de milliards de dollars.